Le couloir des miroirs, 1er recueil de nouvelles signé Marie Taieb
Vice-Présidente de l’association gujanaise A4PM (Aide à l’Autoédition d’Auteurs de la Petite Mer et d’Ailleurs), Marie Taieb vient de sortir il y a quelques jours son premier recueil de nouvelles : Le couloir des miroirs. 20 récits courts, avec les travers humains comme fil conducteur, qui happent le lecteur pour ne plus le lâcher…
Les travers humains, ce qui se cache en chacun de nous et qui se révèle lorsque nous sommes confrontés à des situations particulières… Voilà le fil conducteur, la ligne directrice du premier recueil de nouvelles signé Marie Taieb : Le couloir des miroirs. Mensonge, orgueil, avarice, vanité, préjugés… L’auteure gujanaise explore ces faiblesses que nous déplorons tous dans 20 histoires courtes et percutantes sélectionnées parmi 45 écrites au fil de ces dernières années.
« Je propose au lecteur de traverser avec moi le couloir des miroirs. On y découvre des personnes qui n’ont pu résister à l’attrait de l’immoralité. Un gène si inconvenant. Et si profondément humain. Tapi en chacun de nous, il attend juste le bon moment pour se révéler, anesthésier notre volonté, briser notre conscience jusqu’à nous faire transgresser les règles. A moins que ces miroirs ne reflètent subitement notre lucidité… », s’amuse Marie.
A 60 ans, celle qui est sophrologue-réflexologue de métier depuis près de 20 ans, compte bien aujourd’hui se consacrer à plein temps à sa passion de toujours : l’écriture.
Née à Nevers en 1959, Marie a passé une partie de son enfance heureuse à La Hûme à Gujan-Mestras chez sa chère grand-mère. « Littéraire jusqu’au bout des ongles, je n’avais qu’un rêve : devenir interprète. Des études trop longues et trop chères… On lisait mes rédactions en cours. J’en étais très fière. Et pourtant… A la maison, née fille, tu apprenais le tricot, la cuisine, à raccommoder… Les livres, c’était pour ceux qui n’avaient rien à faire ! », explique-t ’elle.
« Montée à la capitale » à 18 ans pour prendre son envol, Marie trouve un travail de secrétaire dans une grande entreprise industrielle. Au grand désarroi de son oncle, elle refuse un poste à la SACD (société des auteurs et compositeurs dramatiques) où ce dernier a passé toute sa vie et rencontré les plus grands auteurs. Peut-être un premier rendez-vous manqué avec son destin d’auteure…
Elle fait son petit bonhomme de chemin professionnel mais alors qu’elle envisage de revenir sur Bordeaux, elle rencontre celui qui allait devenir son mari. « J’ai eu un flash alors que nous marchions. J’ai su qu’il serait le père de mes enfants. 6 mois après, nous nous fiancions, 6 mois plus tard nous étions mariés. Ma première fille est arrivée deux ans plus tard, j’avais 23 ans », se rappelle Marie.
Suite à une opportunité, Marie « atterrit » à la direction de la communication interne d’un grand groupe. Deux ans et demi après Emilie, son ainée, sa cadette Claire arrive. Marie rejoint un temps son mari dans l’entreprise familiale à Levallois-Perret puis arrête de travailler à l’arrivée de ses jumelles Charlotte et Julie.
Pourtant, Marie déchante quelques années plus tard lorsque son mari décide de changer de vie, plaquant femme et enfants. « Un tsunami familial. C’était l’année de mes 40 ans. Je n’ai pas eu le temps de me demander si j’allais bien les vivre. On était en 1999 », continue Marie qui, du coup, revient s’installer à Gujan-Mestras avec ses filles l’année suivante.
Elle se forme à la sophrologie pendant 4 ans à Bordeaux. Au moment du divorce, l’écriture refait surface, comme une bouffée d’oxygène. « Je me suis remise à l’écriture avec une prof d’atelier avec qui j’échangeais toutes les semaines les séances d’atelier privées contre des séances de sophro ! Mes écrits ne parlaient pas de mon histoire personnelle mais de mes filles et du Bassin d’Arcachon. Très prolixe en descriptions et témoignages, j’ai laissé libre court à mon imagination. Cela m’a beaucoup aidée et offert cette respiration mentale complémentaire à la sophro », commente Marie.
Elle commence à exercer en tant que sophrologue à Gujan-Mestras après sa formation, puis à Arcachon en 2005, puis Paris en 2008 pour suivre Gérard, qu’elle épousera 10 ans après leur rencontre, en 2012. Car oui, l’amour a à nouveau frappé à la porte ! Il y a 7 ans, le couple revient définitivement sur le Bassin d’Arcachon.
C’est alors que Marie se replonge dans l’écriture, une nouvelle fois. « Il y a trois ans, j’ai décidé qu’il était temps de passer aux choses sérieuses et je suis entrée dans une école, à distance, pour me former aux techniques de l’écriture. Pendant deux ans, le travail a porté sur la technicité de la nouvelle, un art qui ne laisse guère de place à l’étalage et qui demande d’être concis et précis. Pas de gaspillage de mots. Lorsque l’on sait écrire des nouvelles, on sait écrire un roman. L’inverse n’est pas évident… », détaille cette amoureuse des mots. C’est ainsi que Le couloir des miroirs a vu le jour…
Mais Marie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et fourmille de projets. Un second livre, un roman-feuilleton policier, est en cours d’écriture pour une sortie prévue courant 2020. Ce récit mettra en scène Clara, une jeune trentenaire gaffeuse ayant décidé de devenir détective privé. Autre projet, autre style : celui d’un recueil de nouvelles locales mettant à l’honneur le Bassin d’Arcachon sous l’angle patrimonial. « Ecrire sur le Bassin était une vraie envie que j’avais depuis longtemps. Ce sera bientôt chose faite puisque cet ouvrage pourrait paraître également en 2020 », explique l’auteure.
Marie anime également un atelier d’écriture destiné aux séniors intitulé « Jouons avec les mots » dans une « résidence 3ème âge ». L’idée de rassembler les récits de ces vies bien remplies au sein d’un recueil fait petit à petit son chemin. A suivre, donc…
Bien sûr, en parallèle, cette dernière continue d’agrémenter son blog www.graindelivre.fr avec ses bons mots et petites histoires. Une manière de faire patienter ses lecteurs jusqu’à la sortie de ses prochains ouvrages !
Pratique :
Le couloir des miroirs de Marie Taieb
En vente par correspondance auprès de l’auteur 12 € + frais de port
Mail : marietaieb@orange.fr – Blog : www.graindelivre.fr
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